Ehpad du futur : DLM Créations apporte sa pierre à l’édifice 

Dans ce grand chamboulement que provoque la crise sanitaire, nul n’a été épargné, et certains ont été plus touchés que d’autres. On pense bien entendu aux personnes âgées, et à toutes celles et ceux qui s’occupent d’elles. Avec, au-delà de la gestion quotidienne de la pandémie et des efforts exceptionnels qu’elle a demandés, quelques questions fondamentales : quelle place dans notre société pour les personnes âgées ? Comment mieux les accompagner demain dans leur projet de vie ? Et, dans cet accompagnement, l’Ehpad a-t-il un avenir ? 

La réponse à cette dernière question est clairement oui, car cette crise a aussi révélé un besoin d’Ehpad, mais à une condition : évoluer. Tous les professionnels sont d’accord sur ce point. Mais comment et vers quoi ? Les réflexions se multiplient et plusieurs chantiers sont en cours. Agnès Buzyn avait amorcé la démarche en 2019, reprise aujourd’hui par la CNSA qui lance son « lab » de l’offre de demain. Le Think Tank Matières Grises est lui, en passe de sortir son rapport « Ehpad du futur. Après la révolution de 2000, objectif 2030 ? » auquel DLM Créations a contribué en participant à plusieurs groupes de travail centrés sur un aspect fondamental : la nécessité de repenser l’architecture et les espaces de l’Ehpad.

Quels messages porte DLM Créations dans le cadre de ces travaux ?
Selon nous, quatre éléments forts sont à prendre en considération si l’on veut réussir le défi de l’Ehpad de demain du point de vue de l’architecture, de l’ergonomie et de l’optimisation spatiale des établissements.

Premièrement, le mobilier. C’est l’outil de travail qui doit permettre à la fois d’améliorer significativement la qualité de vie au travail tout en offrant de meilleures conditions de confort et de maintien de l’autonomie des personnes âgées. Des salariés mieux équipés dans leur cadre de travail, pleinement mobilisés et impliqués, sont la meilleure garantie d’un accompagnement bientraitant et bienveillant dans un lieu de vie agréable, fonctionnel et épanouissant. Cette approche nous l’avons déjà depuis plusieurs années chez DLM Créations ; nous développons du mobilier qui accompagne les usages des résidents et des soignants au quotidien.

Deuxièmement, l’aménagement de l’espace, et plus particulièrement la nécessité de le penser en amont, mobilier compris, et non en aval une fois le bâti achevé et les peintures choisies. Pourquoi ? Parce qu’il est indispensable de disposer d’une approche globale de l’environnement de vie et de travail, et cela se construit dès le départ, avec une vision transversale et dans une logique de projet et non plus une logique de produit. Le projet, c’est le produit physique, immobilier et mobilier, auquel se greffe la prestation de service, le tout au profit de l’accompagnement de la personne tout au long de son séjour.  Avec donc, une notion éminemment dynamique qui oblige à penser l’ensemble du projet, y compris le bâti. 

Troisièmement, la flexibilité, au sens de modularité. Les espaces de vie doivent en effet pouvoir avoir différents usages, y compris au cours d’une même journée. Pièces multi- fonctions, cloisons modulables et mobilier amovible sont autant de possibilités techniques qui contribuent à la fluidité et à l’adaptabilité permanente des locaux à des usages variés et à des besoins évolutifs, caractéristiques de l’Ehpad de demain.

Enfin, l’espace intime. C’est là où la logique domiciliaire doit prévaloir. La personne doit se sentir chez elle à l’Ephad, ce qui peut impliquer, par exemple, après avoir dormi tant d’années dans un lit double, de disposer d’un grand lit, au moins 120 cm et non 90. C’est aussi généralement, l’appropriation pleine et entière par les résidents de leur espace privé pour l’aménager en fonction de leurs souhaits, tout en étant compatible avec les normes de sécurité et l’ergonomie qui sied à un lieu de travail.

Pour se préparer au défi massif de la dépendance, la France a encore quelques années devant elle. C’est en 2030, en effet, que les premiers papyboomers auront 85 ans, l’âge moyen d’entrée en Ehpad et celui où commence généralement la grande dépendance. Un défi à moins de 10 ans donc, autant quantitatif que qualitatif, et qui se pense dès maintenant dans toutes ses dimensions, y compris celle, essentielle et insuffisamment approfondie, des espaces. Un défi de taille au sein duquel DLM Créations s’engage dans une réflexion à visée opérationnelle aux côtés de tous les acteurs qui y travaillent avec passion et responsabilité.